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CORPS ET LE SPORT⁕
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Pourquoi est-il si difficile de s’aimer véritablement ? Pourquoi, malgré nos efforts, avons-nous cette sensation de ne jamais en faire assez, de ne jamais être assez ?
Si tu ressens une insatisfaction face à ton corps, si le sport est devenu une contrainte plutôt qu’un plaisir, sache que tu n’es pas seule. Beaucoup de femmes oscillent entre restriction et culpabilité, entre contrôle et abandon. Trop souvent, l’activité physique est perçue comme un moyen de “réparer” son corps plutôt que de le célébrer. Résultat ? Une relation compliquée avec son image et une estime de soi fragilisée.
Mais voici la bonne nouvelle : l’estime de soi n’est pas figée, elle s’apprend, elle se construit. Et ce processus ne passe ni par la perfection, ni par la comparaison, mais par un nouveau regard sur toi-même, ton corps et ta pratique sportive.
Dans cet article, je te partage trois étapes essentielles pour renouer avec ton corps, bouger avec bienveillance et renforcer ton estime de toi. Prête à te réconcilier avec toi-même ?
1) Comprendre ce qu’est réellement l’estime de soi
Qu’est-ce que l’estime de soi et comment est-elle influencée ?
Le psychologue Rosenberg (en 1979)[1] décrit l'estime de soi comme l’attitude plus ou moins favorable que l’individu a envers lui-même, la considération et le respect qu’il se porte, le sentiment qu’il a de sa propre valeur en excluant les sentiments de supériorité et de perfection.
Deux niveaux de respect sont à distinguer[2] :
L’estime de soi des femmes ne se construit pas en vase clos. Elle est influencée par des normes sociales profondément ancrées qui définissent ce qu’une femme "idéale" devrait être.
Depuis des décennies, des études ont mis en lumière un paradoxe [3]:
👉 D’un côté, la société valorise des traits tels que la douceur, l’émotivité, la soumission et la capacité à prendre soin des autres. Ces caractéristiques sont souvent perçues comme les qualités attendues d’une "bonne" femme.
👉 De l’autre, ces mêmes caractéristiques sont associées à une faible estime de soi. La passivité, le conformisme et la dépendance sont en effet des traits que la psychologie relie à un sentiment d’infériorité et de manque de confiance en soi.
Ce paradoxe place les femmes dans une situation délicate : pour être acceptées socialement, elles doivent répondre à ces attentes. Mais en adoptant ces attitudes, elles risquent de développer une estime de soi plus fragile. Et là on pourrait se demander, pourquoi ne developpent t'elles pas une estime d'elle indépendamment des idéaux et roles attribés par la société ?
L’estime de soi est un sentiment profondément personnel et individuel. Pourtant, elle ne se construit pas en dehors de toute influence sociale : elle est fortement modelée par notre environnement et le regard des autres. Dès notre plus jeune âge, nous nous comparons aux personnes qui nous entourent, que ce soit nos amis, notre famille, nos collègues ou même des figures publiques. Ce besoin de nous situer par rapport aux autres joue un rôle clé dans la construction de notre estime personnelle.
De nombreuses études ont mis en évidence ce phénomène, notamment à travers l’effet de comparaison sociale. Nous avons tendance à vouloir nous voir "au-dessus de la moyenne" : par exemple, la majorité des personnes interrogées dans des études se considèrent meilleures que leurs pairs dans divers domaines (intelligence, compétences, apparence)[4]. Mais ce besoin de se sentir valorisé peut être un piège. Une expérience célèbre, dite de Monsieur Propre et Monsieur Crade [5], a montré que notre estime de nous-mêmes fluctue en fonction de notre environnement immédiat : dans une salle d'attente pour un entretien d'embauche, confrontés à une personne perçue comme moins "valorisante", les participants voyaient leur estime grimper, alors qu’en présence d’un individu perçu comme "supérieur", leur confiance en eux baissait.
L’estime de soi agit ainsi comme un véritable sociomètre [5], un baromètre interne qui mesure notre degré d’acceptation sociale. Plus nous nous sentons appréciés et reconnus par notre entourage, plus notre estime de nous-mêmes est stable. À l’inverse, le rejet ou l’exclusion sociale peuvent sérieusement l’ébranler.
Ce besoin de validation extérieure est encore plus prononcé chez les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes. Elles ont tendance à s’auto-dévaloriser et à se comparer défavorablement aux autres, ce qui alimente un cercle vicieux : plus elles se sentent inférieures, plus elles recherchent l’approbation des autres, et plus elles sont vulnérables au regard extérieur. Cette dépendance à l’évaluation sociale peut être particulièrement pesante dans des environnements où la compétition et la pression de la performance sont omniprésentes, comme le monde du travail ou les réseaux sociaux.
Beaucoup de femmes évoluent dans un cadre où l’apparence physique est survalorisée et les standard beauté quasiment inatteignables, ce qui peut rendre leur estime de soi fragile.
En outre le conditionnement social dans lequel begnent les femme, une pression esthétique de plus en plus forte est exercée sur elles. Aujourd’hui, nous sommes constamment exposées à des standards de beauté irréalistes à travers les réseaux sociaux, la publicité et la culture du "corps parfait". Résultat :
Ainsi, un décallage se crée entre les images diffusées, les injonctions de beauté et de minceur décrites dans les magazines, et la normalité du corps des femmes : cellulite, grosèsse, dérèglements hormonaux, avancée dans l'âge. Et tous les domaines sont touchés par des injonctions de beauté, de féminité et des régles de bonne conduite. Le sport n'y échappe pas. Ces régles, autrefois exprimées sans gêne, ont façonné notre manière de faire du sport et impact notre estime de nous de bien des manière. Je vous raconte :
Historiquement, le sport a longtemps été un domaine réservé aux hommes [3]. Jusqu’au début du XXe siècle, les femmes étaient exclues de toute pratique physique, leur rôle étant associé à la grâce et à l’élégance plutôt qu’à la force et à la performance. La mode vestimentaire elle-même constituait un frein : corsets serrés, jupons et coiffures sophistiquées rendaient toute activité physique laborieuse, voire impossible. Mais au-delà des contraintes vestimentaires, c’est surtout le poids des normes sociales qui limitait l’accès des femmes au sport. Celles qui osaient s’y aventurer étaient jugées immorales et peu féminines. L’idée d’un "sexe faible" prédominait, alimentant des mythes selon lesquels l’exercice physique pouvait nuire au cycle menstruel, fragiliser le corps ou encore masculiniser les traits et le comportement des femmes. Il faudra attendre les années 1970 pour voir une progression significative de la participation féminine aux activités sportives, portée par des revendications d’égalité et une remise en question progressive des stéréotypes.
Si aujourd’hui le sport est largement accessible aux femmes, il reste relativement normée et moins valorisé. En effet, les femmes et filles pratiquent beaucoup plus des sport dits "esthétique", "artistique" et "féminin", comme la danse, la natation synchronisé, la gymnastique. En compétition, les tenues sont également très codifiées et tendent à mettre en avant la féminité des joueuses. On pense à la mini jupe en tennis, les justaucorp des gymnastes, ou les brassières et mini short des volleyeuses.
En outre ces normes et ses régles, depuis les années 80 et l’avènement des salles de musculation et de remise en forme [6], la possiblité de bouger sont corps et de lutter contre la sédentarité est devenu beaucoup plus accessible. Cependant, les arguments marketing et les cours reposent largement sur des injonctions de beauté. De ce fait, on retrouve plus d'hommes sur les machines pour gagner en volumes musculaires, et plus de femmes dans les cours collectifs tels que les fameux cours sur pour sculpter des zones bien spécifiques du corps : "abdos fessiers". Bien que cette tendance s'amoindries, nos corps se situent tout de même entre deux injonctions contradictoires : l'émancipation par le sport et le travail du corps pour correspondre à des idéaux.
L'influence du sport sur l’image corporelle et l’estime de soi est ambivalente. D’un côté, il représente un formidable allié pour le bien-être : libérer des endorphines, pratiquer une activité physique qui permet d’améliorer sa condition physique, ses compétence sportive, sa force physique. Tout ça aide donc de renforcer la confiance en soi. Le sport peut également aider à se réapproprier son corps, à le voir comme un outil de performance plutôt que comme un simple objet soumis aux standards de beauté. Il favorise le dépassement de soi, la fierté personnelle et aussi a une meilleure apparance physique, ce qui contribue directement à une meilleure estime de soi.
L'apparance physique, ou plutôt l'évaluation que l'on fait de son propre corps et la satisfaction ressentie de son apparance physique joue un rôle plus ou moins important pour l'estime de soi. Comme dit plus tôt, certaines personnes valorisent des domaines plus que d'autres. Certaines femmes peuvent sur-valoriser cet aspect. La relation au sport peut donc vite devenir problématique lorsque l’exercice physique devient uniquement un outil de contrôle du corps plutôt qu’un moyen d’épanouissement.
Dans une société où la minceur et la tonicité sont érigées en normes, le sport peut se transformer en une injonction oppressive plutôt qu’en un espace de liberté. Pour beaucoup de femmes, l’objectif n’est plus simplement de se sentir bien dans leur corps, mais de correspondre à des critères esthétiques stricts. La pression à être "fit" pousse certaines à adopter des pratiques excessives, où le sport devient une contrainte et non un plaisir. D'autres vont faire du sport dans l'unique but de modeler leur corps, sans prendre de plaisir à l'exercie. La motivation pour l'exercice vacille alors. Cet excès de sport, et au contraire l'irrégularité dans la sport chez ces femmes, sont souvent couplés à des restrictions alimentaires strictes, alimentant un cercle vicieux de culpabilité et de perte de confiance en soi. Loin d’améliorer l’estime personnelle, cette dynamique peut au contraire renforcer un sentiment d’insatisfaction corporelle et une obsession du contrôle, qui fragilise l’équilibre psychologique.
Ainsi, bien que le sport puisse être un outil puissant de réappropriation de soi, il peut également devenir une source de pression supplémentaire lorsqu’il est dicté par des normes externes plutôt que par un réel désir personnel. L’enjeu réside donc dans la capacité à cultiver une pratique sportive libératrice, déconnectée des injonctions esthétiques, et centrée sur le plaisir et le bien-être plutôt que sur l'unique raison de ressembler à des standards inatteignables.
Bien heureusement, l’apparence physique n’est qu’une des sous dimensions de l’estime de soi, au même titre que nos compétences sportive, forme et force physique, nos relations ou nos accomplissements personnels. Il est donc possible de reprendre le pouvoir sur son estime de soi. Et cela commence par un travail de reconnexion avec soi-même, au-delà du regard des autres et des attentes irréalistes dont je vais vour parler tout de suite.
2) Améliorer l'estime de soi physique (ou le physique perçu)
Apprendre à se détacher des diktats de la perfection
Aujourd’hui, il est presque impossible d’échapper aux images de corps "parfaits" qui envahissent nos écrans. Sur Instagram, TikTok ou Pinterest, nous sommes bombardées de silhouettes sculptées, de ventres plats et de peaux lisses, souvent mises en scène sous des lumières flatteuses et des angles soigneusement choisis. Pourtant, ce que nous voyons n’est qu’une version filtrée de la réalité. Derrière ces images se cachent des heures d’entraînement, des régimes stricts, et bien souvent, des retouches numériques. Et pourtant, malgré cette conscience, nous nous retrouvons souvent à nous comparer, à douter de notre propre corps et à ressentir ce sentiment de "pas assez" : pas assez mince, pas assez musclée, pas assez ferme. De nombreuses études ont montré un lien entre l'utilisation des réseaux sociaux et une image corporelle négative [7][8]. De la même manière, les contenus "fitspiration" qui tendent pourtant à vouloir inspirer et motiver un style de vie plus sain et actif, n'améliorent pas non plus l'image corporelle des femmes. Ils augmentent les préoccupations liées à l’apparence du corps et n’impactent pas l’engagement dans une pratique sportive. [9]. Autrement dit, les contenus "fitspiration" ne motivent pas à faire du sport et détériorent l’image du corps.
Ce culte du "corps idéal" entretient une quête incessante de transformation qui finit par devenir un piège. Vouloir changer son apparence peut donner l’illusion d’un contrôle sur son bien-être, mais en réalité, cela nourrit une insatisfaction permanente. Car une fois un objectif atteint – quelques kilos en moins, un ventre plus plat, des jambes plus fines – un autre se profile : "Et si je me raffermissais encore un peu ?" "Et si je me tonifiais davantage ?" Cette course sans fin épuise mentalement et éloigne du véritable bien-être. Le problème ne réside pas dans l’envie d’améliorer son corps, mais dans l’idée qu’il faudrait obligatoirement le modifier pour se sentir bien dans sa peau.
Alors, comment sortir de cette spirale et renouer avec une relation plus sereine à son corps ? Voici quelques actions concrètes à mettre en place :
Se libérer des diktats des réseaux sociaux et des standards irréalistes ne se fait pas en un jour, mais chaque petite action compte. En transformant notre regard sur nous-mêmes, en adoptant une pratique physique qui nourrit notre bien-être et en cultivant un état d’esprit plus doux, nous pouvons enfin nous sentir alignées et en paix avec notre corps, sans chercher à le changer à tout prix.
Pratiquer le sport autrement : du contrôle au plaisir
Le sport est trop souvent perçu comme une obligation ou un moyen de "réparer" son corps : brûler des calories, perdre du poids, sculpter une silhouette "idéale". Cette approche uniquement basée sur le contrôle et la performance peut créer une relation conflictuelle avec l’activité physique. Résultat ? Beaucoup finissent par abandonner par manque de plaisir, frustrations ou épuisement à cause de la pression de devoir atteindre un objectif esthétique. Pourtant, le sport peut être une source de bien-être profond… à condition de changer notre manière de le pratiquer.
Se demander "Pourquoi je fais du sport ?" est une première étape essentielle. Si la réponse tourne autour de la peur de grossir ou du désir de correspondre à un standard extérieur, il est peut-être temps de revoir son approche. Faire du sport ne devrait pas être un acte de contrainte, mais un plaisir, ou au moins une manière d’être à l’écoute de son corps, de le remercier et de cultiver son énergie.
Pour passer d’une pratique punitive à une pratique bienveillante :
✅ Remplacez les objectifs esthétiques par des objectifs de ressenti
→ "Je veux me sentir plus énergique", "Je veux gagner en souplesse", "Je veux profiter du moment".
✅ Soyez à l’écoute de vos envies et de votre niveau d’énergie
→ Pas envie d’une séance intense aujourd’hui ? Optez pour une marche, un peu de stretching ou une danse improvisée.
✅ Faites la paix avec la notion de "performance"
→ Pas besoin d’être la plus rapide, la plus forte ou la plus endurante. Ce qui compte, c’est le plaisir du mouvement. Si l'intensité vous botte, foncez ; si ce n'est pas le cas, profitez d'une séance plus calme qui vous sera plaisante.
Si vous cherchez à renouer avec une pratique sportive douce et agréable, voici quelques idées d’activités qui favorisent le bien-être sans pression de résultats :
🧘♀️ Le yoga : Parfait pour reconnecter le corps et l’esprit, le yoga permet de bouger en douceur, de travailler la souplesse et de relâcher les tensions sans esprit de compétition.
🚶♀️ La marche consciente : Plus qu’une simple promenade, la marche consciente invite à se concentrer sur ses sensations, son souffle, le contact du sol sous ses pieds. Un moyen apaisant de bouger tout en calmant le mental.
💃 La danse libre : Mettez votre musique préférée et laissez votre corps s’exprimer sans chercher à "bien faire". Danser est une formidable façon de bouger avec plaisir et de libérer les tensions.
🏋️♀️ Le renforcement musculaire en pleine conscience : Plutôt que de compter les répétitions, concentrez-vous sur ce que chaque mouvement procure à votre corps. Une approche douce et respectueuse pour renforcer son corps sans obsession du résultat.
🏊♀️ La natation ou l’aquagym : Se laisser porter par l’eau, bouger sans impact… Ces activités sont idéales pour se reconnecter à son corps en douceur.
🌿 Les sports en plein air : Rando, paddle, vélo… Bouger en pleine nature permet de se recentrer sur le plaisir du mouvement, loin des miroirs et des standards.
L’essentiel est d’écouter son corps et d’explorer des activités qui apportent du bien-être avant tout. En transformant notre rapport au sport, nous lui redonnons sa véritable fonction : celle d’être un allié pour notre équilibre physique et mental, et non un instrument de contrôle. En plus, on favorise le maintiens d'une routine sur le long terme !
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3) Avoir une bonne estime de soi pour maintenir une routine sportive et vice versa !
L’estime de soi et l’activité physique sont comme deux alliées qui se renforcent mutuellement. Une estime de soi élevée favorise une implication durable dans le sport. Et inversement, bouger régulièrement peut aider à mieux s’accepter et à cultiver une image positive de soi. Comprendre ce cercle vertueux est essentiel pour transformer son rapport au sport et en faire un outil de bien-être plutôt qu’une contrainte.
La pratique sportive augmente l'estime de soi
Vous êtes-vous déjà sentie plus confiante après une bonne séance de sport ? Ce n’est pas un hasard. Pratiquer une activité physique régulière renforce le corps, mais aussi l’image qu’on a de soi. Une étude publiée dans The Sport Journal montre que les jeunes qui pratiquent un sport dès l’adolescence ont, à l’âge adulte, une estime de soi plus élevée et se sentent plus heureux que ceux qui n’en font pas [10].
Pourquoi ? Parce que bouger permet de se reconnecter à son corps autrement que par le prisme de l’apparence. On se focalise sur ce que le corps peut faire en plus de sur ce à quoi il ressemble. On réalise qu’on est capable de progresser, d’apprendre, de gagner en force et en endurance. Cela nourrit un sentiment de compétence et de fierté qui dépasse largement et complète le simple aspect physique.
Ce bénéfice n’est pas réservé à une élite sportive. Même chez les personnes en situation de handicap, la pratique du sport améliore significativement l’image de soi et l’estime personnelle [11].
Une bonne estime de soi aide à maintenir une routine sportive
D’un autre côté, plus on cultive une estime de soi solide, plus on est capable de s’engager durablement dans une activité physique. Lorsque l’on se sent bien dans son corps, on ne fait pas du sport pour “réparer” quelque chose ou répondre à une injonction extérieure, mais simplement parce que cela nous fait du bien. À l'inverse, lorsqu'on a une faible estime de soi, on oeut tendre vers une pratique sportive qu'on trouve non plaisante mais qui est supposé amener vers le corps idéal. De plus, lorsque l’on a une image négative de son corps, il peut être difficile de se sentir à l’aise dans un environnement sportif, notamment parce que cela implique souvent de se montrer en public [12]. Cette insécurité peut générer de l’anxiété et freiner la pratique d’une activité physique. Autrement dit, la perception que l’on a de son corps influence directement notre motivation et notre capacité à intégrer le sport dans notre quotidien.
Une étude de Ouyang en 2020 [12] a révélé que les étudiants pratiquant un sport régulièrement avaient une meilleure image corporelle et une plus grande confiance en leurs capacités. Cette confiance joue un rôle clé : elle permet d’aborder le sport sans pression, sans comparaison, mais avec un réel plaisir.
Quand on pratique une activité avec bienveillance envers soi-même, elle devient un rituel de bien-être, et non une contrainte. Et c’est là que la magie opère : on maintient cette routine non pas par obligation, mais parce qu’elle nous fait du bien, mentalement et physiquement.
Comment mettre en place ce cercle vertueux ?
✔ Choisissez une activité qui vous plaît : Danse, yoga, natation, randonnée… Peu importe le sport, tant qu’il vous fait du bien et que vous l’associez à du plaisir plutôt qu’à une obligation.
✔ Écoutez votre corps plutôt que les diktats : Bouger pour se sentir bien, pour se détendre, pour gagner en énergie, et non pour répondre à une pression extérieure.
✔ Célébrez vos progrès autrement que par l’apparence : Appréciez votre force, votre endurance, votre souplesse ou simplement le fait de prendre du temps pour vous.
✔ Se fixer des objectifs alignés avec son bien-être et non son apparence : La motivation durable vient d'une motivation interne profonde telle que le plaisir et les ressentis, et non d'une motivation externe émanant des dictats ou de la pression d'autrui. Se concentrer sur des objectifs comme gagner en énergie, améliorer sa posture, acquérir de nouvelles habiletés sportives ou réduire son stress permet de garder une relation saine et motivante avec le sport. Et surtout, soyez flexible : adapter ses objectifs en fonction de son évolution et de ses envies, c’est totalement OK !
✔ Créez une routine qui vous fait du bien : Même 10 minutes par jour comptent. L’essentiel est de cultiver le plaisir du mouvement et non la performance.
En prenant soin de votre estime de soi, vous ancrez le sport dans votre vie de façon saine et durable. Vous n’avez plus besoin de “vous forcer” : cela devient une habitude naturelle qui nourrit à la fois le corps et l’esprit.
Se sentir bien dans son corps et cultiver une routine sportive épanouissante, c'est un processus qui demande du temps, de la bienveillance et une approche progressive. Il ne s'agit pas simplement de changer son apparence pour correspondre à un idéal extérieur, mais plutôt de construire une relation saine et durable avec soi-même.
💡 Récap des 3 étapes clés pour y parvenir :
1️⃣ Comprendre son estime de soi : Identifier ce qui influence notre rapport à nous-mêmes, d’où viennent nos insécurités et comment elles se manifestent dans notre quotidien. Prendre conscience de ces mécanismes est le premier pas vers le changement.
2️⃣ Améliorer son estime de soi physique : Apprendre à se détacher des standards irréalistes, transformer son rapport au sport en une pratique bienveillante et trouver des activités qui procurent du plaisir plutôt que de nourrir la culpabilité.
3️⃣ S’appuyer sur une bonne estime de soi pour ancrer le sport dans sa vie : Une fois cette base solide posée, l’activité physique devient un allié et non une contrainte. En choisissant des objectifs axés sur le bien-être plutôt que sur l’apparence, on crée une dynamique durable qui renforce à la fois le corps et l’esprit.
Le plus important ? Le plus important ? S’écouter, se respecter et se rappeler que notre valeur ne dépend pas de notre apparence, mais de la façon dont on prend soin de soi, avec douceur et bienveillance. Alors, prête à faire du sport un allié plutôt qu’un ennemi ? 🌿✨
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Sources :
[1] Rosenberg, M. (1979). Conceiving the self. New-York: Basic Books.
[2] Rosenbcrg, M.. 1985. 'Selfconapt and psychol0gical Wd-bcing in adolescence'. In: R Leaby(4.).The development of the self. N m York: Academic Press. pp. 205-246.
[3] Mémoire de recherche par Linda Heneult (1987). Estime de soi et activité chez la femme. Unitversité de Quebec.
[4] Suls Jerry et coll. Self-esteem, construal and comparisons with the self, friends and peers. Journal of Personality and Social Psychology 2002, 82 : 252-261.
[5] André, C. (2005). L'estime de soi. Recherche en soins infirmiers, 82(3), 26-30. https://doi.org/10.3917/rsi.082.0026.
[6] Arte. (2022, 04 octobre). Toutes musclées. YouTube. https://youtu.be/rdDJUn55Z3M?si=6yF6lwRN_x8a8fIC
[7] Vandenbosch, L., Fardouly, J., & Tiggemann, M. (2022). Social media and body image: Recent trends and future directions. Current opinion in psychology, 45, 101289.
[8] Fardouly, J., & Vartanian, L. R. (2016). Social media and body image concerns: Current research and future directions. Current opinion in psychology, 9, 1-5.
[9] Robinson, L., Prichard, I., Nikolaidis, A., Drummond, C., Drummond, M., & Tiggemann, M. (2017). Idealised media images: The effect of fitspiration imagery on body satisfaction and exercise behaviour. Body image, 22, 65-71.
[10] Collins, N. M., Cromartie, F., Butler, S., & Bae, J. (2018). Effects of early sport participation on self-esteem and happiness. The sport journal, 20, 1-20.
[11] Scarpa, S. (2011). PHYSICAL SELF-CONCEPT AND SELF-ESTEEM IN ADOLESCENTS AND YOUNG ADULTS WITH AND WITHOUT PHYSICAL DISABILITY: THE ROLE OF SPORTS PARTICIPATION. European Journal of adapted physical activity, 4(1).
[12] Ouyang, Y., Wang, K., Zhang, T., Peng, L., Song, G., & Luo, J. (2020). The influence of sports participation on body image, self-efficacy, and self-esteem in college students. Frontiers in psychology, 10, 3039.
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